Mercredi 25 septembre 2013
Vevey - Lausanne
22,5 km. 6h. Dénivelés +438 m -447 m . Très beau temps.
Notre objectif est atteint mais le beau temps nous invite à continuer. Nous décidons de viser Lausanne en passant par le vignoble de Lavaux, classé au patrimoine mondial par l'Unesco.
Au début l'itinéraire longe le lac mais bientôt nous nous retrouvons sur un trottoir le long de la route suisse, cette grosse route où passait tout le trafic avant la construction de l'autoroute qui est perchée dans le haut des vignes. Nous la quittons heureusement un peu avant Saint Saphorin, village médiéval aux rues tortueuses, proche du lac et au milieu des vignobles.
La plupart des ceps portent du chasselas blanc qui est un excellent raisin de table, doux, que je n'hésite pas à goûter.
Nous passons une série de villages cernés par les vignes : Rivaz, Epesses, Cully. Le moindre espace est cultivé et des travaux compliqués ont été entrepris pour, par exemple, créer des places de stationnement sous le vignoble. Les pentes sont raides et à de nombreux endroits des systèmes de rails ou de câble et de petits wagonnets ou de nacelles ont été mis en place pour transporter les vendanges.
Elles n'ont pas encore commencé et tout est très calme alors que d'ici une quinzaine de jours ce sera la grande animation des vendanges.
Nous rejoignons les bords du lac un peu avant Lutry, puis nous passons à Paudex, Pully et enfin Ouchy le port de Lausanne.
Il est mercredi et de partout, dans des espaces aménagées des mères de famille et leurs enfants sont là pour profiter du temps encore très doux et même se baigner.
Profitant aussi du beau temps nous décidons de traverser le Léman pour aller prendre le train à Thonon-les-Bains. Encore une fois notre attente est de courte durée, il y a un bateau dans une demie-heure, il ne met que 27 minutes pour aller en face. Par moment, à bord de cette vedette puissante on à l'impression d'être dans un hors bord qui vire de tous côtés. Il faut bien vite enfiler un anorak car le déplacement d'air nous glace...
A Thonon dès le premier arrêt de bus repéré on voit bien que l'on est plus en Suisse, il n y aucune indication du trajet du bus ni même d'horaire affiché, peut être le bus ne passe t il plus par là depuis longtemps ? Nous prenons le funiculaire pour nous élever d'une centaine de mètres et arriver ainsi près du centre-ville où l'on nous a conseillé de nous rendre pour trouver la gare SNCF.
Il suffit d'une demie-heure d'attente pour monter dans le train en direction de Saint-Julien-en- Genevois où nous arrivons à 17 h 30. Il faut reprendre nos sacs et reprendre les chemins car Chantal ne répond pas au téléphone et donc ne viendra pas nous chercher. La carte est inutile car c'est un chemin que je connais par cœur, je sais qu'il faut une heure un quart pour monter chez moi.
Arrivé à Neydens j'ai la bonne idée de téléphoner à un couple d'amis qui habite encore là pour deux jours. Je sais qu'ils ont toujours quelques bières au frais...Ils sont là et nous faisons un petit crochet pour leur rendre visite et même si la bière n'est pas fraîche pour cause de déménagement avancé je suis content de les voir. Une demie-heure passe et un nouveau coup de fil m'apprend que Chantal est rentrée, elle viendra nous chercher à Neydens.