Mardi 24 septembre 2013

Plan-Francey (Moléson) – Vevey

17,2 km. 6 h. Dénivelés + 577 m -1128 m . Très beau temps.

Le temps est très doux et je démarre en short dès le départ. Une magnifique mer de brouillard recouvre le lac de Gruyère. La journée promet d'être belle. Nous prenons la direction des Paccots. En patois savoyard le « pacot » c'est la boue, comme nous sommes dans la même zone du patois franco-provencal nous devons donc craindre de passer dans des endroits très humides, ce qui se vérifiera tout à fait, nous « pacotterons » dans le terrain spongieux.

Nous progressons d'abord dans l'ombre du Moléson nous passons à Gros Plané et la Pudze.

Nous évitons le centre des Paccots en passant par Les Rosalys, une petite station de ski. Une terrasse bien ensoleillée nous tend les bras, nous y prenons un café.

Nous remontons un peu avant de descendre à travers une tourbière sur les Pléiades (1155 m), autre petites station de ski.

Depuis quelques kilomètres nous apercevons le Léman. Il faut amorcer la descente sur Vevey : c'est une longue suite d'escaliers et de chemins très abrupts. Quelque part dans une prairie, tournée face au lac une fille rousse médite au soleil, vision fugace...

A Fayaux (970 m) nous croisons de nouveau le train à crémaillère qui relie les Pléiades à Vevey.

Jacques à mal aux genoux et c'est une occasion à saisir, il faut attendre dans l'ombre de la petite gare une vingtaine de minutes le prochain train.

Il y a du monde dans ce train, et du bruit car un groupe d'enfants revient sans doute de l'école et s'éparpille un peu à chaque arrêt.

Une dame au fort accent vaudois nous explique qu'il faut changer de train en gare de Blonay, terminus de la crémaillère. La correspondance est bien sûr assurée ( Suisse oblige !) et c'est un train normal qui nous dépose en gare de Vevey. Notre vaudoise, après nous avoir expliqué les avantages d'être titulaire d'un abonnement général (2500 francs quand même !) qui donne la gratuité sut tous les transports publics (trains CFF, bateaux, funiculaires et téléphériques, bus postaux, bus urbains et régionaux) nous prend en sympathie et nous explique comment aller à l'office du tourisme depuis la gare.

Cet office se trouve sur la place du marché, au bord du lac, le jeune homme qui nous reçoit nous conseille d'aller à l'auberge de jeunesse, si si assure-t-il  nous sommes assez jeunes...Et nous le vérifions quelques minutes plus tard. Nous y bénéficions d'un grand dortoir entièrement vide, très clair, avec une grande hauteur sous plafond.

Nous allons faire un tour au bord du lac avant de manger dans un restaurant- asiatique du vieux Vevey.

A notre retour un cycliste est installé dans le même dortoir, il vient de Samoëns en vélo, par Genève et compte monter au col du grand saint Bernard demain matin. Il a une cinquantaine d'année. D'origine belge il vit souvent près de Samoëns et nous donne l'impression d'être un rentier sportif qui se donne du bon temps...